Sans doute l’une des pollutions environnementales les plus méconnues, la pollution lumineuse n’est pourtant pas très indulgente sur notre santé. Selon un ingénieur en environnement, René Kobler, la pollution lumineuse serait nuisible pour l’écosystème, le paysage et surtout pour l’homme avec l’intensité de son rayonnement lumineux infrarouge UV. Pourtant, elle est inévitable du fait que la nuit, la lumière artificielle remplace la lumière naturelle du jour. De ce fait, les sources de lumière se multiplient à la tombée de la nuit, de l’éclairage urbain à la veilleuse de la chambre en passant par les vitrines des zones marchandes. Comment pourrait-on définir exactement la pollution lumineuse et quelles sont ses conséquences ? Nous en parlons dans cet article.
La pollution lumineuse en quelques mots
Dans une nuit silencieuse ou toute espèce vivante devrait sombrer dans le noir obscur pour profiter d’un repos nocturne, les villes urbaines maintiennent la lumière par le biais de l’éclairage artificiel. En perturbant cet équilibre et cette paix, l’éclairage artificiel entraîne la pollution lumineuse. On ne peut parler véritablement d’une pollution lumineuse que lorsque le ciel devient rose orangé avec l’effet de l’éclairage, ce qui implique un véritablement contraste avec le noir profond.
Des troubles de l’écosystème animal
L’on s’étonne parfois pourquoi les animaux ne sont pas très nombreux dans les zones urbaines, à l’exception zoologique. La vérité est que l’éclairage des villes affecte gravement la perception de ces animaux. C’est le cas pour certains prédateurs nocturnes qui préfèrent la lumière naturelle des étoiles et de la lune pour chasser leurs proies, les reptiles et les tortues marines qui peuvent être désorientés à cause de cette forme d’éclairage. On peut aussi constater que certains insectes et oiseaux périssent à force d’être en contact avec la lumière artificielle par épuisement.